Paris isolé sur la question de l'armement des rebelles syriens

Dernière modification : 15/11/2012
Après avoir placé la France en première ligne sur le dossier de la crise syrienne, en légitimant la nouvelle structure de l’opposition, François Hollande doit maintenant convaincre les Occidentaux de livrer des armes aux rebelles. Décryptage.
En adoubant, mardi 13 novembre, la nouvelle coalition de l’opposition syrienne, créée deux jours plus tôt au Qatar, François Hollande a placé la France en pointe sur le dossier syrien. Première puissance occidentale à avoir reconnu cette coalition comme "la seule représentante du peuple syrien" et surtout "comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique", Paris a pris de vitesse ses partenaires occidentaux, dont certains se montrent plus prudents.
Ainsi, le président américain, Barack Obama, a affirmé, mercredi, qu'il n'était pas prêt "à reconnaître l'opposition syrienne comme gouvernement en exil", préférant la qualifier comme "une représentation légitime des aspirations du peuple syrien".
Le chef de l'opposition syrienne reçu samedi à l'ElyséeFrançois Hollande recevra samedi à l'Elysée le président de la nouvelle Coalition de l'opposition syrienne, cheikh Ahmad Moaz al-Khatib, après avoir ouvert la voie à des livraisons d'armes à l'opposition, a-t-on appris jeudi auprès de la présidence française.
La rencontre avec le chef de la Coalition de l'opposition syrienne, reconnue mardi par le président Hollande comme "seule représentante du peuple syrien", aura lieu à 11H00, a-t-on précisé de même source. (AFP)
Première publication : 15/11/2012