L'Espagne domine la Russie
David Villa a largement contribué à la victoire 4 à 1 contre la Russie en match d'ouverture du Groupe D de l'Euro 2008. Le joueur de Valence a réussi un triplé tandis que "Cesc" Fabregas enfonce le clou dans le temps additionnel.
Publié le : Modifié le :
Pour voir tous les résultats de l'euro 2008 et les commentaires de nos Observateurs, cliquez ici.
L'Espagne a définitivement rejoint le rang des favoris après sa démonstration contre la Russie (4-1), où son jeu très rapide a facilement désarçonné la défense russe, grâce à un triplé de David Villa, mardi à Innsbruck en match du groupe D de l'Euro-2008.
Villa n'était pas seul: avec les gestes étourdissants de ses autres joueurs offensifs, Fernando Torres, Xavi et Andrés Iniesta, l'équipe de Luis Aragones a brisé l'outsider russe. Cesc Fabregas (90+1), entré en cours de partie, a participé à la fête en marquant le dernier but, peu après la réduction du score de Roman Pavlyuchenko (86).
Douchée par le 8e de finale du Mondial-2006, quand la France l'avait éliminée alors que toute l'Espagne annonçait la mise à la retraite de Zidane, la "Seleccion" était pour une fois arrivée sur la pointe des pieds, sans assurer qu'elle avait l'équipe pour gagner.
Cette approche modeste a semble-t-il permis aux joueurs espagnols de se concentrer sur ce qui fait leur force: la vitesse. La rapidité des transmissions, notamment entre les deux attaquants, Torres et Villa, a martyrisé les défenseurs russes.
Et la vision du jeu de Xavi, "un des deux, trois meilleurs du monde à son poste" selon Aragones, a permis à l'Espagne de transpercer le milieu à cinq éléments des Russes que craignait le sélectionneur espagnol.
Les Russes n'ont pas démérité
Le roué Guus Hiddink a perdu sa partie d'échecs contre le "Sage d'Hortaleza", mais le coach espagnol avait les meilleures pièces.
La "Furia Roja" a pris la Russie à son propre piège en ouvrant le score sur une contre-attaque éclair allumée par Fernando Torres, qui a remporté son duel avec Denis Kolodin et servi Villa (20).
Les rouges sang ont porté l'estocade juste avant la pause grâce au buteur de Valence, génialement servi par Iniesta d'une petite balle à effet, comme sortie d'une raquette de ping-pong (44). Quant au troisième but, Villa se l'est amené tout seul en dansant dans la défense russe (75).
Les Russes n'ont pourtant pas démérité. Leur jeu penchait nettement à gauche sous la double influence de Roman Pavlyuchenko, la pointe, qui s'exilait régulièrement sur ce côté, et du latéral Yuri Zhirkov, très offensif.
Une minute après l'ouverture du score, Konstantin Zyryanov a même failli marquer sur l'engagement, après un trou d'air de la défense centrale espagnole, figée, mais il a frappé le poteau (21).
La paire du Zenit Saint-Pétersbourg, Andrei Arshavin (suspendu)/Pavel Pogrebnyak (forfait pour l'Euro), a trop manqué au jeu russe. Dmitri Sychev, l'ancien Marseillais, utilisé côté droit, n'a jamais pesé.
Les Russes ont toujours essayé de jouer, mais sans vraiment mettre en danger Iker Casillas.
Le seul acteur peu inspiré de cette vivante partie de football fut finalement le régional de l'étape, le Tyrolien Konrad Plautz, qui a tout sifflé, même les petits contacts, dans un match engagé mais très correct.
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Je m'abonne