Le Front al-Nosra annonce avoir assassiné un soldat libanais
Le Front al-Nosra a annoncé vendredi soir avoir assassiné le soldat libanais Ali Bazzal, rapporte le journal libanais "L'Orient - Le Jour". Une vingtaine de militaires libanais sont toujours retenus en otage en Syrie.
Publié le : Modifié le :
Le Front al-Nosra a annoncé, vendredi 5 décembre, dans un communiqué avoir mis à mort le soldat libanais Ali Bazzal. Le groupe jihadiste, branche d'Al-Qaïda en Syrie, affirme avoir agi en représailles après l'arrestation de femmes du groupe par l'armée libanaise.
Cette dernière a en effet arrêté ces derniers jours l'ex-femme et la fille du chef de l'organisation de l'État islamique (EI), Abou Bakr al-Baghdadi. Les soldats libanais ont en outre interpellé l'épouse et deux enfants d'un commandant jihadiste syrien, connu sous le nom d'Abou Ali al-Chichani, ayant appartenu au Front al-Nosra, avant de rejoindre l'EI.
"C'est la moindre des réponses à l'armée libanaise. Si les femmes otages ne sont pas libérées, un autre soldat sera liquidé", a menacé le Front al-Nosra, dans un communiqué.
Ce texte, publié sur l'un des comptes Twitter du groupe jihadiste, est accompagné d'une photo sur laquelle Ali al-Bazzal est à genoux. Derrière lui, une personne, dont le visage est caché, lui tire dans la tête avec une Kalachnikov.
Acte de vengeance
Après cette annonce, vendredi soir, des habitants de Bazzalié, une localité chiite de la Bekaa, dans l'est du Liban, ont enflammé des pneus et coupé des routes, et un sunnite originaire d'une autre localité a été tué.
Depuis les combats à Ersal, début août, une vingtaine de militaires libanais sont toujours retenus en otage en Syrie par le Front al-Nosra et l'organisation de l'État islamique, selon "L'Orient Le Jour". Trois d'entre eux ont déjà été tués, dont deux par décapitation.
Avec AFP et Reuters
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Je m'abonne