ÉTATS-UNIS

Michael Bloomberg à la rescousse de l'accord de Paris sur ses propres deniers

Emmanuel Macron, Anne Hidalgo et Michael Bloomberg lors d'une rencontre à l'Élysée, le 2 juin 2017.
Emmanuel Macron, Anne Hidalgo et Michael Bloomberg lors d'une rencontre à l'Élysée, le 2 juin 2017. Christophe Petit Tesson, AFP

Le philanthrope Michael Bloomberg a promis vendredi de fournir au bureau de l'ONU chargé du climat, l'équivalent de la contribution que devaient apporter les États-Unis dans le cadre de l'accord de Paris.

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L'ex-maire de New York Michael Bloomberg a assuré vendredi 2 juin que les villes et les États fédérés américains "satisferont" les engagements des États-Unis sur le climat, en dépit du renoncement de Washington. Il a lancé une coalition qui comptait en fin de journée 30 maires, trois gouverneurs, plus de 80 présidents d'universités et plus de 100 entreprises.

>> À lire : "Accord de Paris : des maires et des gouverneurs américains entrent en résistance"

Envoyé spécial des Nations unies pour les villes et le changement climatique, le milliardaire, 10e fortune mondiale selon Forbes, a annoncé que sa fondation, Bloomberg Philanthropies, allait fournir au bureau de l'ONU chargé du climat les 15 millions de dollars qui équivalent à la contribution que devaient apporter les États-Unis.

"Les États-Unis rempliront les engagements pris dans le cadre de l'accord de Paris" et les "entreprises et les citoyens qui s'emploieront à rester dans le mécanisme" de cet accord "satisferont aux objectifs fixés", a-t-il souligné lors d’une visite à l’Élysée, aux côtés du président Emmanuel Macron et de la maire de Paris Anne Hidalgo.

Aux États-Unis, a fait valoir Michael Bloomberg, "les niveaux d'émission [de gaz à effet de serre] sont déterminés dans une beaucoup plus grande mesure par les citoyens et les villes que par le gouvernement fédéral".

On ignore encore dans quelle mesure les Nations unies pourraient accepter de tels engagements de la part d'un groupement qui n'est pas un État. Mais cette première coalition, "si elle s'élargit rapidement comme cela semble être le cas, pourrait minimiser l'impact" du retrait américain, a estimé Robert Orr, ex-conseiller spécial de l'ONU sur le changement climatique.

Avec AFP

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