Libye : à Benghazi, la reconstruction passe aussi par les arts
Loin de l'offensive armée menée par le maréchal Haftar sur Tripoli, Benghazi, la deuxième ville du pays, tente de retrouver une vie normale. Les artistes se mobilisent pour apporter leur pierre à la reconstruction de la ville.
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Depuis le mois d'avril, la guerre fait à nouveau rage en Libye. Les fronts de Tripoli, la capitale, et ceux de Syrte ont été ouverts par les forces du maréchal Khalifa Haftar, qui tente de conquérir tout le pays. Dans l'Est déjà sous son contrôle, à Benghazi, les artistes suivent ce nouveau conflit. Certains en font la promotion, d'autres sont inquiets.
Situé dans un quartier en pleine rénovation de la deuxième ville du pays, le centre culturel Tanarout accueille de jeunes artistes qui peuvent s'exprimer à nouveau. Ouvert en 2015, c'est le seul et unique établissement artistique de Benghazi. La musique, la peinture et l’écriture participent ici au renouveau artistique du pays.
Parmi eux, le jeune Mansour, par exemple, alias Unkown, chante la jeunesse libyenne, une génération perdue, façonnée par la guerre, engluée dans le chômage et la misère.
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