Au Sénégal, le fléau de l'excision persiste malgré l’interdiction
Alors que l’excision y est interdite depuis une vingtaine d'années, plus d’une fillette sur 10 subit cette violence au Sénégal, selon une agence nationale de la statistique. Dans le milieu rural, les parents continuent cette pratique en cachette et les associations peinent à changer les mentalités. Reportage.
Publié le :
À 500 km de Dakar, à Tambacounda, de nombreuses familles font subir l’excision à leurs fillettes au nom de la tradition. À l’image de Ma Awa Maiga, 17 ans : "Cela me fait toujours mal de penser à ce que j’ai subi. Cela me traumatise toujours, j’ai souvent des douleurs et cela m’empêche d’aller à l’école."
Alors que les militants anti-excision tentent de convaincre les parents de la brutalité de la pratique, leurs arguments peinent à être entendus, surtout en milieu rural.
La pratique est en pleine croissance, malgré une loi l’interdisant depuis plus de 20 ans. Selon le ministère de la Femme, à Dakar, très peu d’arrestations ont lieu dans son cadre.
Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine
Je m'abonne