AFFRONTEMENTS AU LIBAN

Liban : violences meurtrières à Beyrouth, l'enquête sur les explosions du port au cœur des tensions

Au moins six personnes ont été tuées et une trentaine blessées, jeudi, lors de tirs pendant une manifestation organisée à Beyrouth par les mouvements chiites Hezbollah et Amal pour exiger le limogeage du juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de la capitale libanaise. Retrouvez les derniers développements de la journée.

Heurts à Beyrouth, en marge d'une manifestation organisée à Beyrouth, le 14 octobre 2021, par les mouvements chiites Hezbollah et Amal.
Heurts à Beyrouth, en marge d'une manifestation organisée à Beyrouth, le 14 octobre 2021, par les mouvements chiites Hezbollah et Amal. © Anwar Amro, AFP
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Retrouvez l'évolution de la situation au Liban (heure de Paris) de ce jeudi 14 octobre.

  • 21 h 08 : Une journée de deuil national décrétée

Les funérailles des six victimes doivent avoir lieu vendredi 15 octobre, décrété journée de deuil national.

  • 19 h 55 : Neuf personnes arrêtées

L’armée a annoncé avoir arrêté "neuf personnes des deux bords, dont un Syrien", assurant contrôler la situation.

  •  19 h 46 : Washington appelle à une "désescalade des tensions"

Les États-Unis ont appelé à une "désescalade des tensions" au Liban après des violences meurtrières lors d'une manifestation contre le juge chargé de l'enquête sur l'explosion au port de Beyrouth.

  • 17 h 04 : Les excuses du Premier ministre Mikati aux Libanais 

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a présenté ses excuses au peuple libanais pour les violences commises dans la journée à Beyrouth.  

  • 16 h 34 : Les Forces libanaises (FL) démentent toute implication dans la fusillade

Les Forces libanaises (FL) ont démenti toute implication dans la fusillade, après des accusations portées par le Hezbollah. Les FL ont déclaré qu'elles condamnaient fermement les événements de la journée et imputent les violences aux "incitations" du Hezbollah contre la direction de l'enquête sur l'explosion du port de Beyrouth l'année dernière. Le Hezbollah a demandé la révocation du juge.

  • 14 h 05 : Paris réclame l'indépendance et l'impartialité de la justice libanaise 

Les autorités françaises se disent vivement préoccupées par la situation et appellent à "l'apaisement" après les violences. La France déclare en outre que la justice libanaise doit pouvoir travailler sur les enquêtes concernant les explosions du port de Beyrouth de façon indépendante et impartiale.

  • 13 h 11 : le ministre de l'Intérieur fait état de cinq morts

Bassam Mawlawi a déclaré aux journalistes que de nombreuses victimes avaient été atteintes par des tireurs d'élite postés sur des immeubles. Ces événements sont un "signe très dangereux", a-t-il estimé.

  • 12 h 41 : le bilan passe à quatre morts

L'agence nationale d'information ANI a fait état d'un quatrième mort. Selon un médecin à l'hôpital al-Sahel, dans la banlieue sud de Beyrouth, un homme a été tué par un tir à la tête, un deuxième a été atteint à la poitrine, et une femme de 24 ans a été tuée par une balle perdue alors qu'elle se trouvait chez elle. Selon la Croix-Rouge libanaise, 20 personnes ont été blessées. 

  • 11 h 42 : le Hezbollah et le mouvement Amal appellent au calme

Selon le Hezbollah et Amal, les tirs sur les manifestants sont l'œuvre d'hommes armés situés sur des toits qui visaient les têtes des protestataires. Les deux mouvements chiites demandent à l'armée d'intervenir rapidement pour arrêter les auteurs de ces actes et appellent leurs partisans à la retenue.

  • 11 h 09 : le Premier ministre Najib Mikati en contact avec le président Aoun

Dans un communiqué, le chef du gouvernement a dit suivre les événements de près avec le chef d'état-major de l'armée pour envisager des mesures à prendre pour contrôler la situation.

  • 10 h 00 : des coups de feu entendus près du Palais de justice de Beyrouth

Les tirs ont éclaté peu après le classement sans suite par la justice libanaise d'une nouvelle plainte contre le magistrat Tarek Bitar, déposée par deux ex-responsables gouvernementaux, dont l'un, l'ancien ministre chiite des Finances Ali Hassan Khalil, est la cible d'un mandat d'arrêt.*

Pour en savoir plus sur les premiers développements

 

 

Avec AP, Reuters et AFP

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