En fournissant des armes à l'Arabie saoudite, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis seraient complices de crimes de guerre, selon l'ONU
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Une "multitude de crimes de guerre". C'est la conclusion d'un rapport des experts de l'ONU sur le conflit au Yémen, rendu public mardi 3 septembre. Ces actes auraient été commis depuis le début de la guerre et ce par les diverses parties concernées. La torture, les viols, les disparitions, l'utilisation de la famine ou d'enfants-soldats ou autres événements pourraient entraîner des condamnations "pour crimes de guerre", en cas de saisine d'un "tribunal indépendant et compétent". "Personne n'a les mains propres dans ce conflit", a asséné l'un des experts de l'ONU, Charles Garraway, lors de la présentation du rapport aux médias. Le groupe d'experts sur le Yémen, créé par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies en 2017, a identifié, dans la mesure du possible, les "personnes susceptibles d'être responsables de crimes internationaux et a transmis ces noms" à la Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet. Les noms concernés restent toutefois confidentiels.